jeudi 29 janvier 2009

Tous contre un et chacun pour soi !

29 janvier 2009: Sarkozy Independance Day




Cette grève généraliste est une réponse au comportement dominateur voire triomphaliste de Nicolas Sarkozy et à sa vision démocratique de la France mettant à mal par souci d'efficacité (objectifs) et de sécurité (n'oublions pas qu'il a été ministre de l'Intérieur) notamment la Liberté d'expression, l'Indépendance, la Solidarité sociale ou le Développement Durable .

Le message de certains citoyens est malheureusement couvert, récupéré et manipulé par certains syndicats, associations et partis politiques qui souhaitent être crédités du succès de cette grève pour changer le rapport de force actuel avec Nicolas Sarkozy.
Plus la grève est généraliste, plus les rangs sont grossis, plus leur position de force sera légitimée.

Mais quoiqu'ils en disent , si le privé n'est pas de la partie, ce ne sera pas un vrai succès.

Tout cela n'est qu'un jeu de domination / soumission. Dommage!

Quand les Allemands s'amusent de notre Président !


1
Revoyons une dernière fois la leçon. Que dit le Président de la République quand un citoyen veut lui donner la poignée de main?

2
Idiot? Pauv'con (littéralement fils de chien)?
__ Non ! Non!

3
Je regrette Madame la Chancellière, le Président est occupé par une affaire publique urgente.


Ma traduction est approximative. Donc si les Antoine et autres "payses" veulent la corriger ou l'améliorer, qu'ils n'hésitent pas ;-)



samedi 24 janvier 2009

Le Parlement Européen, une tour de Babel bis?



"La communication" est mon métier et je suis consciente qu'un des problèmes majeurs de la construction européenne relève de sa diversité linguistique.

Il existe à priori "actuellement 21 langues officielles au sein de l'Union européenne : allemand, anglais, danois, espagnol, finnois, français, grec, irlandais, italien, néerlandaise, portugais et suédois auxquelles se sont ajoutés le 1er mai 2004 le tchèque, l'estonien, le hongrois, le lituanien, le letton, le polonais, le slovène, le slovaque et le maltais".


Cette diversité linguistique constitue aussi notre grande richesse et notre différence fondamentale avec les Etats Unis d'Amérique notamment.

Certains sont tentés de renoncer et de favoriser l'anglicisation. Voir le
billet de Pierre. Le risque dans ce sens n’est–il pas d’aller vers une uniformisation de nos cultures et donc de nos esprits ?

D’autres défendent bec et ongles cette diversité. Le risque n’est il pas que ces difficultés de communication conduisent nos constructeurs de l’Europe un peu plus au renoncement et à la démobilisation ?



jeudi 22 janvier 2009

Le timing était presque parfait !

On la refait mais sans la bible!

Mon précédent billet mettait l’accent sur le fait que la démocratie américaine est intrinsèquement liée au christianisme.

Il faut quand même jurer sur la Bible ! Comment aurait fait un musulman ? Mais bon la question ne se pose pas, n'est ce pas?

Pourquoi Obama a buté lors de son serment ? Il était ému certes, mais sa force tranquille comme dirait l’autre, en a vu d’autres.

Tout d’abord, ce n’est pas lui qui a buté mais le président de la Cour suprême John Roberts qui a déplacé le terme « fidèlement ». Au lieu de le mettre au milieu de phrase, il l'a relégué à la fin comme s’il l’avait récupéré après l’avoir "zappé" l’espace d’un centième de seconde . Un accroc aussi rapide ne serait pas significatif si le contexte n’avait pas été celui là précisément, à savoir une Amérique enclin à la symbolique et au sacré.

Est ce que John Roberts a été troublé par le fait que ce serment, fait sur la bible, lui semblait inconsciemment, démocratiquement, incorrect (séparation de l’Etat et de l’Eglise) ? Ce serait une interprétation européenne de « la chose » ;-)

Ou est ce que John Roberts a eu un doute infinitésimal sur la « fidélité » d’Obama après avoir prononcé son deuxième prénom tant chargé, à savoir celui d’Hussein?

On ne le saura jamais.

Néanmoins après une journée de « brouhaha » à propos de la validité de l’investiture par la faute reconnue du magistrat, et afin que sa légitimité ne soit pas remise en cause, il a prêté serment une seconde fois pour calmer les esprits, en catimini et SANS BIBLE !


mercredi 21 janvier 2009

La démocratie américaine a trouvé son pasteur. Dieu soit loué!



WASHINGTON — Voici la traduction intégrale du texte du discours prononcé mardi par Barack Obama lors de son investiture présidentielle par La presse Canadienne.

"Mes chers compatriotes,

Je me tiens ici aujourd'hui plein d'humilité devant la tâche qui nous attend, reconnaissant de la confiance que vous m'avez accordée, conscient des sacrifices consentis par nos ancêtres. Je remercie le président Bush d'avoir servi notre pays, ainsi que de la générosité et la coopération qu'il a déployées pendant toute cette transition.

Quarante-quatre Américains ont désormais prêté le serment présidentiel. Les mots ont été prononcés alors que gonflaient les eaux de la prospérité et que reposaient les eaux de la paix. Pourtant, de temps à autre, le serment est prononcé alors que les nuages s'amoncellent et que les tempêtes font rage. Dans ces moments, l'Amérique n'a pas simplement continué grâce au talent ou à la vision de ceux qui sont haut placés, mais parce que nous, le peuple, avons gardé la foi dans les idéaux de nos prédécesseurs, et sommes restés fidèles à nos textes fondateurs.

Ainsi en a-t-il été. Ainsi doit-il en être pour cette génération d'Américains.

Il est entendu maintenant que nous nous nous trouvons au beau milieu d'une crise. Notre pays est en guerre, contre un vaste réseau de violence et de haine. Notre économie est sérieusement affaiblie, conséquence de l'avidité et de l'irresponsabilité de certains, mais aussi de notre échec collectif à opérer des choix difficiles et à préparer le pays pour une nouvelle ère. On a perdu des logements; détruit des emplois; fermé des entreprises. Notre couverture de santé est trop coûteuse; nos écoles laissent de c'té trop de gens; et chaque jours apporte une nouvelle preuve de ce que la façon dont nous utilisons l'énergie renforce nos adversaires et menace notre planète.

Voilà pour les signes de la crise, tels que les reflètent données et statistiques. Moins mesurable mais non moins profond est le minage de la confiance dans tout notre pays -la peur tenace de ce que le déclin de l'Amérique est inévitable, de ce que la prochaine génération doit viser moins haut.

Aujourd'hui, je vous dis que les défis qui nous attendent sont réels. Ils sont graves et ils sont nombreux. Ils ne seront pas facilement ni rapidement relevés. Mais sache-le, ' Amérique: ils seront relevés.

En ce jour, nous nous rassemblons parce que nous avons choisi l'espoir plut't que la peur, l'unité tendue vers un but commun plut't que le conflit et la discorde.

En ce jour, nous proclamons la fin des rancunes mesquines et des promesses non tenues, des récriminations et des dogmes éculés qui ont trop longtemps étranglé notre politique.

Nous restons une nation jeune, mais pour citer les Ecritures, il est temps de "faire disparaître ce qui était de l'enfant". Il est temps de réaffirmer notre force de caractère; de choisir une histoire meilleure; de porter ce cadeau précieux, cette noble idée transmise de génération en génération: la promesse obtenue de Dieu que nous sommes tous égaux, tous libres et méritons tous une chance d'aspirer à la plénitude du bonheur.

En réaffirmant la grandeur de notre nation, nous comprenons que la grandeur n'est jamais donnée. Elle doit être gagnée. Notre cheminement n'a jamais fait de raccourcis et de résignation. Cela n'a pas été le chemin des timorés, de ceux qui préfère l'oisiveté au travail ou ne recherchent que les plaisirs des richesses et de la gloire. Non, cela a été le chemin de ceux qui prennent des risques, qui agissent, qui font des choses -certains que l'on a célébrés mais le plus souvent des hommes et des femmes ayant oeuvré dans l'obscurité, qui nous ont guidés sur les chemins accidentés de la prospérité et de la liberté.

Pour nous, ils ont rassemblé leurs maigres possessions et traversé les océans en quête d'une vie nouvelle.

Pour nous, ils ont sué sang et eau et conquis l'Ouest; enduré la morsure du fouet et labouré la terre dure.

Pour nous, ils se sont battus et sont morts, dans des endroits comme Concord et Gettysburg; en Normandie et à Khê Sahn.

Encore et encore, ces hommes et femmes ont lutté, se sont sacrifiés et se sont usé les mains au travail pour que nous puissions vivre une vie meilleure. Ils ont vu dans l'Amérique plus que la somme de nos ambitions individuelles; plus que toutes les distinctions de naissance, de richesse ou de clan.

C'est le cheminement qui nous continuons aujourd'hui. Nous demeurons le pays le plus prospère, le plus puissant sur Terre. Nos travailleurs ne sont pas moins productifs qu'au début de la crise. Nos esprits ne sont pas moins inventifs, nos biens et nos services pas moins demandés qu'ils ne l'étaient il y a une semaine, un mois ou un an. Nos capacités demeurent intactes. Mais le temps où nous résistions au changement, où nous protégions des intérêts étriqués et repoussions les décisions déplaisantes, ce temps est assurément fini. Dès aujourd'hui nous devons nous reprendre, nous secouer et nous remettre à construire l'Amérique.

Car où que nous regardions, il y a du travail à abattre. L'état de l'économie appelle une action audacieuse et rapide, et nous agirons, non seulement pour créer de nouveaux emplois, mais pour jeter les bases d'une nouvelle croissance. Nous construirons les routes et les ponts, les réseaux électriques et numériques qui irriguent notre commerce et nous relient. Nous rendrons sa place à la science et exploiterons les merveilles de la technologie pour améliorer la qualité des soins de santé et abaisser leur coût. Nous maîtriserons le soleil, le vent et la terre pour alimenter nos voitures et faire tourner nos entreprises. Et nous transformerons nos écoles, lycées et universités pour répondre aux exigences d'une nouvelle ère. Tout cela, nous pouvons le faire. Et tout cela, nous le ferons.

Certes, certains s'interrogent sur l'étendue de nos ambitions, laissent entendre que notre système ne peut pas supporter trop de grands projets. Ils ont la mémoire courte. Car ils ont oublié en effet ce que ce pays a déjà accompli; ce que des hommes et des femmes libres peuvent accomplir lorsque l'imagination rejoint le bien commun, et la nécessité, le courage.

Ce qui échappe aux cyniques est que le sol s'est dérobé sous eux, que les vieilles querelles politiques qui nous consument depuis si longtemps sont dépassées. La question que nous posons aujourd'hui n'est pas de savoir si notre gouvernement est trop large ou trop resserré, mais s'il fonctionne, s'il aide les familles à trouver des emplois décemment rémunérés, des soins à leur portée, une retraite digne. Si la réponse est oui, nous avons l'intention de continuer. Si la réponse est non, ce sera la fin de ces programmes. Et ceux d'entre nous qui gèrent les dollars publics devront rendre des comptes, pour dépenser sagement, changer les mauvaises habitudes et travailler au grand jour, parce que ce n'est qu'ainsi que nous pouvons restaurer la confiance cruciale entre un peuple et son gouvernement.

La question n'est pas non plus de savoir si le marché est une force bonne ou mauvaise. Sa capacité à générer de la richesse et étendre la liberté est sans égale, mais cette crise nous a rappelé que sans un oeil attentif, le marché peut échapper à tout contr'le et que la nation ne peut pas prospérer quand elle ne donne qu'à ceux qui sont prospères. Le succès de notre économie a toujours a toujours dépendu, non seulement de l'importance de notre produit intérieur brut mais aussi de l'étendue de notre prospérité, de notre capacité à offrir une chance à toute bonne volonté, pas par charité, mais parce que c'est la plus sûre voie de notre bien commun.

Pour ce qui est de notre défense commune, nous refusons de faire un mauvais choix entre notre sécurité et nos idéaux. Nos pères fondateurs, confrontés à des périls que nous pouvons à peine imaginer, ont élaboré une charte pour établir l'état de droit et les droits de l'homme, une charte qui se poursuit dans le sang des générations.

Ces idéaux éclairent toujours le monde et nous n'y renoncerons pas par opportunisme. Aussi, à tous les autres peuples et gouvernements qui nous regardent aujourd'hui, des plus grandes capitales au petit village où naquit mon père: sachez que l'Amérique est l'amie de chaque nation et de chaque homme, femme et enfant qui aspire à un avenir de paix et de dignité, et que nous sommes prêts une fois encore à ouvrir le chemin.

Rappelez-vous que les générations précédentes ont tenu tête au fascisme et au communisme non par les seuls missiles et chars, mais grâce à de solides alliances et de fortes convictions. Ils ont compris que notre puissance ne nous protège pas seule, ni ne nous donne le droit d'agir à notre guise. Ils savaient que notre puissance grandit de son usage prudent; que notre sécurité émane de la justesse de notre cause, de la force de notre exemple, des qualités pondérantes d'humilité et de retenue.

Nous sommes les gardiens de cet héritage. Guidés une nouvelle fois par ces principes, nous pouvons affronter ces nouvelles menaces qui exigent un effort encore plus important, davantage de coopération et de compréhension entre les nations. Nous commencerons par laisser l'Irak à son peuple de façon responsable et forger une paix durement méritée en Afghanistan. Avec nos vieux amis et nos anciens ennemis, nous travaillerons inlassablement à réduire la menace nucléaire, repousser le spectre du réchauffement de la planète. Nous ne présenterons pas d'excuses pour notre mode de vie, ni n'hésiterons à le défendre, et à ceux qui tentent d'atteindre leurs buts en semant la terreur et en massacrant des innocents, nous disons aujourd'hui que notre détermination est plus forte et ne peut être brisée; vous ne pouvez pas nous vaincre et nous vous battrons.

Car nous savons que le patchwork de notre héritage est une force et non une faiblesse. Nous sommes une nation de chrétiens et musulmans, juifs et hindous et non-croyants. Nous sommes issus de chaque langue et chaque culture venue de chaque coin de cette Terre; et parce que nous avons goûté à l'amertume de la guerre civile et de la ségrégation, et que nous sommes sortis plus forts et plus unis de cette épreuve, nous ne pouvons pas nous empêcher de croire que les vieilles haines finiront par disparaître; que les frontières tribales seront bient't dissoutes; qu'à mesure que le monde devient plus petit, notre humanité commune se révélera, et que l'Amérique doit jouer son r'le en ouvrant la voie à une nouvelle ère de paix.

Au monde musulman: nous cherchons une nouvelle façon d'avancer fondée sur notre intérêt mutuel et notre respect mutuel. Aux dirigeants à travers le monde qui veulent semer le conflit ou imputent les maux de leur société à l'Occident: sachez que votre peuple vous jugera sur ce que vous pouvez construire, et non sur ce que vous détruisez. A ceux qui s'accrochent au pouvoir par la corruption, la tromperie et en réduisant la contestation au silence, sachez que vous êtes du mauvais c'té de l'histoire. Mais que nous tendrons la main si vous voulez desserrer votre étau.

Aux peuples des pays pauvres: nous promettons de travailler à vos c'tés pour que vos fermes s'épanouissent et que coulent des eaux propres; d'alimenter les corps affamés et de nourrir les esprits assoiffés. Et aux nations comme la notre qui jouissent d'une relative abondance, nous disons que nous ne pouvons plus nous permettre de rester indifférents à la souffrance au-delà de nos frontières; que nous ne pouvons pas non plus consumer toutes les ressources du monde sans nous soucier des conséquences. Car le monde a changé et nous devons évoluer avec lui.

Quand nous regardons le chemin qui nous attend, nous pensons avec gratitude et humilité à ces courageux Américains qui, en ce moment même, patrouillent dans les déserts et montagnes reculés. Ils ont quelque chose à nous dire aujourd'hui, tout comme les héros qui reposent à Arlington et murmurent à travers les âges. Nous leur rendons hommage non seulement parce qu'ils sont les gardiens de notre liberté mais parce qu'ils incarnent l'esprit du service public; la volonté de trouver un sens dans quelque chose de plus grand qu'eux. Et en ce moment même, un moment qui définira une génération, c'est précisément cet esprit qui doit tous nous habiter.

Car quoi qu'un gouvernement puisse et doive faire, en fin de compte c'est sur la foi et la détermination du peuple américain que repose cette nation. C'est la bonté d'accueillir un étranger chez soi quand les digues cèdent, le désintéressement des travailleurs qui préfèrent travailler moins que voir un ami perdre son emploi, qui nous permet de surmonter nos heures les plus sombres. C'est le courage du pompier qui se précipite dans un escalier enfumé, mais aussi la volonté d'un parent d'élever un enfant, qui en définitive décide de notre sort.

Les défis qui nous attendent sont peut-être nouveaux. Les instruments avec lesquels nous les affrontons sont peut-être nouveaux. Mais ces valeurs dont dépend notre succès, l'ardeur au travail et l'honnêteté, le courage et le respect des règles, la tolérance et la curiosité, la loyauté et le patriotisme, tout cela est ancien. Tout cela est vrai. C'est ce qui a fait la force tranquille du progrès au fil de notre histoire. Ce qu'il faut, c'est revenir à ces vérités. Ce qu'il nous faut aujourd'hui, c'est une nouvelle ère de responsabilité, la reconnaissance, chez chaque Américain, des devoirs que nous avons envers nous-mêmes, notre pays et le monde, des devoirs que nous n'acceptons pas à reculons mais que nous saisissons volontiers, sachant bien qu'i n'y a rien qui satisfait plus l'esprit, qui forge plus la personnalité, que de nous donner complètement à une tâche difficile.

C'est le prix et la promesse de la citoyenneté.

C'est la source de notre confiance, savoir que Dieu nous demande de définir un destin incertain.

C'est la signification de notre liberté et de notre foi, c'est la raison pour laquelle les hommes, femmes et enfants de toutes les races et toutes les religions peuvent partager les célébrations sur cette magnifique esplanade, et pour laquelle un homme dont le père il y a moins de 60 ans n'aurait peut-être pas pu être servi dans un restaurant peut aujourd'hui se tenir devant vous pour prononcer un serment des plus sacrés.

Marquons donc ce jour du souvenir, de qui nous sommes et de tout le chemin que nous avons parcouru. Dans l'année de la naissance de l'Amérique, dans les mois les plus froids, un petit groupe de patriotes se serrait près de feux de camps mourants sur les berges d'une rivière gelée. La capitale était abandonnée. L'ennemi avançait. La neige était teintée de sang. Au moment où le sort de notre révolution était le plus douteux, le père de notre nation a ordonné que l'on lise ces mots au peuple:

"Que l'on dise au monde à venir (....) qu'au coeur de l'hiver, quand seuls l'espoir et la vertu avaient survécu (...), la ville et le pays, confrontés à un danger commun, y ont fait face".

Amérique, face à nos dangers communs, dans cet hiver de difficultés, bravons une fois encore les courants glacés, et affrontons les tempêtes qui surgiront. Que les enfants de nos enfants puissent dire que quand nous avons été éprouvés nous avons refusé que le chemin s'arrête, que nous n'avons pas rebroussé chemin ni faibli; et qu'avec les yeux fixés sur l'horizon et par la grâce de Dieu, nous avons continué à porter ce formidable cadeau de la liberté pour le remettre aux générations futures."

samedi 17 janvier 2009

Absentéisme indécent au Parlement

9 eurodéputés revenaient de Gaza et racontaient ce jour là, le 14 janvier 2009 exactement, dans l’hémicycle du Parlement Européen, ce qu’ils avaient vu de leurs propres yeux !

Quand même !

Certainement, il y aurait beaucoup de monde là bas ce jour là. Certainement ça serait compliqué d’assister aux débats. Certainement …

Résultat ! Voilà la photo ici bas que j'ai prise ce jour là ! Pierre et moi en sommes restés cois!




Sur les environ 750 sièges de l’hémicycle, environ 62 étaient occupés ! Je vous laisse calculer le pourcentage ! Quelle désolation !
Devant nos yeux, alors que les eurodéputés se relayaient pour apporter leur témoignage, leur réflexion, voire leur solution (voir compte rendu de Relatio ici) , il y avait même un député que je ne nommerai évidemment pas, procédant à une séance photo en contrebas .. à droite Monsieur.. non non légèrement à gauche, assis, debout, assis. On baisse la tête, pas trop, on fait semblant de parler en séance .. oui oui c’est bien .. c’est bien …

Pathétique !

L’Europe est en crise. Comment pourrait il en être autrement avec l’ambiance qui règne dans la « maison » ? Outre le manque d’énergie ambiant, tout est gris, froid, plat, triste, las ... comment voulez vous que la créativité s’exprime dans cet environnement ?

Que les anti-Strasbourg n’en profitent pas pour trouver là un argument à leur égoïste combat. Les fonctionnaires m’ont assuré qu’à Bruxelles, ça ne changeait rien... bien au contraire c'était leur quotidien!

mardi 13 janvier 2009

Le Général De Gaulle parle d’Israël et de la Palestine


De Gaulle sur Israel


J’essaye de comprendre ce conflit en faisant appel à mon discernement , mon détachement, mon objectivité. J’écoute les médias. Je lis les blogs. Je cherche des éléments. Je remonte aux origines. Mais quelles origines ? On peut remonter loin. Très loin. Trop loin ? Je ne sais plus. Alors je m’arrête un moment sur un terme, une image, une info.

Et puis cette video...

Je vous propose de prendre le temps de visionner ce document exceptionnel. Je souhaitais le commenter mais il se suffit tant à lui même. J’ai été impressionnée. Je connaissais le Général De Gaulle par ouïe-dire mais là, comme ça, suis, comme on dit de nos jours , bluffée.

Sans juger de la pertinence des propos car je manque encore tant de connaissances sur la question pour me permettre de juger, je suis impressionnée par sa présence d’esprit, sa sérénité d’analyse, son courage d’opinions.

Le Général De Gaulle est interrogé en l’occurrence lors d’une conférence de presse le 27 novembre 1967 sur un certain nombre de sujets dont celui du Moyen Orient et particulièrement d’Israël et de la Palestine.

Edifiant ! Surprenant ! Consternant !

mardi 6 janvier 2009

Gaza, ou le bourbier de la paix


Le décor est planté, les protagonistes campés dans leur rôle, et leurs motivations identifiées.

D’un côte, le Hamas, politiquement affaibli par les conséquences économiques désastreuses engendrées par une année de blocus israélien sur Gaza, et qui joue son va-tout en provoquant Jérusalem à coup de roquettes. De l’autre, un gouvernement hébreu qui, selon un scénario bien rodé, riposte de manière particulièrement offensive – d’aucun dirait déterminée - afin de protéger ses frontières mais aussi, dans le même temps, de rétablir la capacité de dissuasion de Tsahal après les ratées de la guerre au Sud-Liban en 2006.
Et, accessoirement, de donner dans la surenchère électoraliste à l’approche des élections législatives de février prochain.

Et comme à l’accoutumée, l’impuissance de l’Onu, la passivité partiale et assourdissante des Etats-Unis, les gesticulations désespérées de l’Europe et l’agitation stérile des pays arabes.

Sur le terrain militaire, il y a fort à parier que Tsahal sorte une fois de plus vainqueur de ce conflit : comment pourrait-il en être autrement, au vu de la disproportion existant entre les moyens engagés de part et d’autre ? Sur le plan de la guerre médiatique, et à l’instar du Hezbollah libanais, le Hamas pourrait quant à lui fort bien marquer un point.

Dès lors que l’un et l’autre des belligérants parviennent à tirer leur épingle du jeu, qui fera les frais de ce douloureux épisode ? Tout d’abord, les Gazaouis, pris entre l’enclume du Hamas et le marteau de l’Etat hébreu, et dont les conditions de vie n’en finiront pas de se détériorer. Et enfin, la paix dans la région. Evidente dans ses contours et les moyens qu’elle nécessite, elle s’éloigne encore un peu plus au sortir de ce énième conflit entre l’Etat hébreu et ses voisins.

Quand à une résolution diplomatique du conflit (ou une résolution tout court), il ne s'agit pas tant de trouver un terrain d'entente convenable pour tous que de trouver les acteurs politiques qui auraient le courage d'expliquer à leurs opinions publiques respectives les concessions qu'elles peuvent accepter sans renier leurs revendications de fond (ou leur fierté nationale) : frontières respectant plus ou mois la ligne de démarcation de 1967, abandon des revendications des Palestiniens du "droit au retour" contre un sérieux dédommagement financier, partage de Jérusalem.

Mais n'est pas Mandela ou Gandhi qui veut...

Tariq Zemmouri (tarz@gmx.net) pour Democratia .
Journaliste indépendant spécialiste Afrique et Moyen Orient.
Collaborateur à l’hebdomadaire Jeune Afrique (Paris).

jeudi 1 janvier 2009

Strasbourg, Capitale Démocratique de l'Europe

Strasbourg, le 30 décembre 2008

Monsieur Jean-Marie VANLERENBERGHE

Vice-Président du Mouvement Démocrate

Monsieur,

En tant qu’adhérente Cap21, j’ai l’honneur de vous présenter ma candidature pour l’investiture interne du Mouvement Démocrate aux Elections Européennes du Grand Est.

Pour que l’Europe nous protège, l’Europe doit reposer sur des repères solides et stables.

Cela passe par une organisation claire et nette de ses institutions.

Aussi je souhaite défendre ardemment l’établissement complet et définitif du Parlement Européen à Strasbourg.

Au delà de la légitimité historique et logistique de Strasbourg, il s’agit de respecter le seul modèle garant de l’équilibre démocratique, à savoir la séparation des pouvoirs.

Cette confusion du législatif à mi-chemin entre Bruxelles et Strasbourg doit cesser !

Trois villes, trois pouvoirs est une organisation saine et lisible : l’exécutif à Bruxelles, le judiciaire à Luxembourg, le législatif à Strasbourg.

Faire de Strasbourg la capitale démocratique de l’Europe est une idée que je soutiens de longue date. Aujourd’hui, je souhaite la porter devant les citoyens pour la défendre au cœur de la future assemblée.

Je suis fille d’immigrés italiens, travailleurs frontaliers, née dans le bassin houiller de Lorraine, dans une cité de Forbach, ville frontière avec Sarrebruck en Allemagne.

En arrivant à Strasbourg à l’âge de 18 ans, j’ai compris ce qu’était l’esprit européen.

Je n’étais ni en France, ni en Italie, ni en Allemagne. C’était l’Europe.

Cordialement.

Lucia D'APOTE