jeudi 17 décembre 2009

Le spectre politique selon Democratia (2)




Dommage que les réactions au billet précédent se soient manifestées par mail :-)

Par ce nouveau billet, je précise en effet ma pensée et répondrai à la question qui revient : dans ce spectre où sont Les Verts?

Je me doute bien que les Verts n'apprécieront pas que je situe l'écologie au centre. Normal, puisque, sans jeu de mots aucun, ils sont plutôt dans le rouge, la couleur de l’écologie étant portée un peu par tous et plus spécifiquement par Europe Écologie, dont ils sont.

Mais pour combien de temps? En effet, qu’en sera-t-il si/quand notre ami Dany n’ayant désormais de rouge que son visage lorsqu’il se met en colère notamment lorsqu’il s’adresse à Nicolas Sarkozy, proposera une alliance avec le MoDem plus sérieuse?

Compte tenu du fait que Cap 21 et l’UDF sont voués à disparaître en 2010 selon ses statuts (d'où l'agitation de certains) , le MoDem devrait à mon sens revoir les couleurs de son logo, plus cohérentes en orange, vert clair et bleu ciel.

Le Centre a toute sa place de l'orange au bleu clair.

La seule alliance cohérente est celle du Modem avec le MEI et Europe Écologie (sans les plus irréductibles des Verts). Ceci dit, les extrêmes Verts sont à Europe Écologie ce que les extrêmes centristes ou UDF nostalgiques sont au Mouvement Démocrate. Encore faut il, dans ce sens que François Bayrou et Dany Cohn Bendit se situent clairement.

Si on dépasse ce clivage gauche/droite, on pensera vraiment la politique autrement.

Ma vision est que:

La gauche devrait continuer à se battre pour défendre les conditions sociales des citoyens et à les améliorer en imaginant des mesures adaptées et viables en fonction des conjonctures.

La droite devrait continuer à privilégier l’économie en veillant notamment à l’équilibre des comptes, aux process de production, à l’équitabilité des échanges commerciaux, à l’adéquation entre le marché et les consommateurs , etc.

Le Centre devrait veiller au respect et à l'éducation des Droits de l’Homme et du Citoyen, de la planète et plus globalement du Vivant.

Il a à poursuivre une réflexion humaniste et à innover en matière de démocratie et de développement durable.

Théoriquement le Centre a un rôle central :

- soit il est assez fort, tant d'un point de vue humain qu'en projets et force de propositions, et auquel cas, il est capable de rassembler assez large pour composer une majorité à lui seul (alliance des partis démocrates et écologistes)

- soit il est plus faible et il n'a d'autre choix que de s’allier à la gauche ou la droite en fonction de leur respect des valeurs humanistes, démocratiques et écologistes.

vendredi 11 décembre 2009

mercredi 25 novembre 2009

Pourquoi je soutiens Yann Wehrling

Chers amis démocrates,

C’est avec lui que j’ai commencé mon aventure politique.

J’ai été surprise par son ouverture d’esprit quand notre réflexion nous a conduit théoriquement au centre. Je pensais qu’il aurait bondi. Au lieu de cela, il a réfléchi.

Un homme m’ a convaincu de rejoindre le Modem : Daniel Riot que je connaissais depuis presque 20 ans.

Yann prenait énormément de risques. Pas moi.


Et il l’a fait bien que tiraillé par la peur d’un coté et la force de l’autre qu’on peut avoir à certains moments clé de notre vie lorsque on se sait dans le juste.

Il a eu beaucoup de courage car il s’attendait à un rejet violent des Verts qu’il avait pourtant servi pendant 20 ans et à un accueil incertain du Modem.

J’ai trouvé pour ma part un parti grisé par une ascension fulgurante aux Présidentielles mais qui n’a pas su saisir l’opportunité historique qui se présentait de faire évoluer la société grâce aux valeurs et aux ambitions qu’il portait.

Les automatismes égoïstes ont pris le dessus, le chef de file donnant l’exemple.

Vous considérez pour certains d'entre vous, que Yann n’est pas représentatif du centrisme alsacien. Vous me faites penser à certains Français qui estiment que l’équipe de France de football ne peut pas comporter autant de noirs ou que.. je vous fais grâce d’autres illustrations.

Yann n’est pas moins humaniste que vous.

Yann n’est moins démocrate que vous.

Yann n’est pas moins alsacien que vous si tant est qu’il faille un Alsacien de sang alsacien pour représenter le centrisme alsacien.

Il est juste un peu plus écolo que vous.

Faisons preuve de maturité pour accepter que le centrisme a changé dans sa forme mais faisons en sorte d'en préserver le fond.

Amicalement.

Lucia

jeudi 12 novembre 2009

mercredi 8 juillet 2009

samedi 27 juin 2009

Deuil planetaire: pleurs à l'unisson !



Connaissez vous une autre personne, à par lui, dont la mort peut être pleuré dans tous les coins et recoins du monde?

IL y a eu Bob, puis Elvis, puis John. Aujourd'hui c'est lui, Mickael. Le suivant, si tant est qu'il y en ait un, n'a pas encore émergé, à ma connaissance.

Je rends hommage au chanteur certes mais surtout au ... danseur.

Lorsque nous sommes allés il y a quelques petites années, avec des amis, chez un certain Jacques qu'on disait déjanté, boire un verre à 5 heures du matin après une soirée bien arrosée, que celui ci nous dit "je vais vous faire écouter un morceau que j'ai ramené de Paris du tonnerre de Dieu", nous nous sommes regroupés, tous, autour du tourne disque, curieux certes, mais , je dois l'avouer, un peu blasés.

"Billie jean is not my lover
Shes just a girl who claims that I am the one
But the kid is not my son
She says I am the one, but the kid is not my son"

Tout en écoutant, on avait entamé quelques mouvements de danse habituels et voilà que la musique, le rythme, la voix sollicitaient de nos corps plus d'amplitude, plus de souplesse, plus de créativité.
Nous vibrions de manière différente. C'était émouvant, excitant.
Nous étions rentrés à ce moment précis dans une aire et ère nouvelle de nos corps et de nos esprits. Quelque chose en nous avait changé. Nous savions que quelque chose, dans le monde, changerait.

"C'est qui ce mec? D'où il vient? "

"Vous allez rire, nous dit le Jacques en question, c'est le ptit des Jackson five. Vous savez? Le dessin animé"

Nooooonnn!

Siiiii !


Mickael, merci.


jeudi 18 juin 2009

C'est de la discrimination !


Si on refuse ça





alors il faut refuser ça aussi !



vendredi 29 mai 2009

Vous ne savez pas pour qui voter aux Européennes ? Faites le test !


374 millions d’Européens s’interrogent encore.


Pour vous aider à choisir vos candidats, le magazine européen cafebabel.com lance le Vote Match Europe 2009.

Facile à utiliser – Prenez cinq minutes pour approuver ou refuser une série de 25 déclarations sur des sujets comme l’agriculture, l’homosexualité ou le traité de Lisbonne. Quel groupe politique représente le mieux votre point de vue ?


mardi 19 mai 2009

Arme de confusion massive



Il n'y a pas à tergiverser: il-y-a-confusion !

"L'axe historique" avancé comme argument par Thierry Saussez, directeur du Service d'information du gouvernement (SIG) en réponse aux des accusations du PS sur une intention de propagande en faveur de l'UMP dans le clip n'est pas recevable car il met en scène des événements récents sur lesquels figurent des représentants de formations politiques en lice pour ces élections européennes!

Nicolas Sarkozy ne fait pas partie de l'histoire mais de l'actualité!

Créer la confusion est semble-t-il une stratégie de communication largement utilisée ces derniers temps. On nous avait habitués néanmoins à plus de subtilité.

Mais bon , compte tenu que tout passe comme une lettre à la poste (faudra ré-actualiser la formule) , vu notre capacité ou volonté de discernement , ils ne font même plus d'efforts de camouflage ... ou à peine :-)

Abus de pouvoir ?


lundi 11 mai 2009

L'âme de l'Europe n'est pas à vendre !


"Selon le quotidien la Tribune paru jeudi 7 mai 2009 la France pourrait revoir sa position et accepter de négocier, si la proposition faite pour remplacer le parlement à Strasbourg était équivalente en terme de retombée économique pour la ville"


Ci-dessous un extrait de ce que j'écrivais sur le blog des DNA en 2008:


"(...)

Plus sérieusement la raison est que, comme je l’ai déjà dit sur ce même blog, moi aussi je suis POUR la séparation des pouvoirs : exécutif à Bruxelles, judiciaire à Luxembourg et législatif à Strasbourg (financier à Francfort)

A mon sens, il faut aller plus loin : amener à Strasbourg TOUT Le législatif .

C’est cette situation bâtarde qui n’a pas de sens puisque le législatif est à mi-chemin entre Strasbourg et Bruxelles. Et pour ceux qui invoquent la question d’argent : Cela coûterait moins cher de TOUT amener à Strasbourg plutôt qu’à Bruxelles puisque la différence ne réside finalement que dans le foncier !!!

Certes Strasbourg a de gros efforts d’accueil et d’infrastructures encore à faire pour que les députés européens aient le confort nécessaire pour travailler dans de bonnes conditions mais qu’on ne vienne pas nous dire que Strasbourg n’offre pas assez d’attractions !! Ils sont là pour bosser non ? ;-)

Le caractère plus "humain" de Strasbourg et "moins grande métropole "que Bruxelles EST une valeur ajoutée et NON un handicap !

Pour finir, bien sûr que ça se décide à l’unanimité des pays membres mais supposons que la France se retrouve vraiment en mauvaise posture (elle n’en est pas loin compte tenu de l’état de nos finances et de notre difficulté au recouvrement de notre dette) et qu’elle doive céder sur un élément de poids, qui nous dit que Strasbourg ne se retrouve pas un jour dans la corbeille de la "négo" ?

Cordialement.

Lucia D’APOTE "

lundi 4 mai 2009

mardi 31 mars 2009

Lorsque le gouvernement confond Univers Cité et Univers Business


Ci dessus la campagne de communication pour l' événement Université Unique de Strasbourg présente dans toute la ville (tram, vitrines, affiches, tracts) et.. revue par mes "soins".

L'ironie du sort veut que "par hasard" cette campagne "tombe" en même temps que les différents musclés qui opposent le Gouvernement et les enseignants à propos de la réforme.

Si je comprends le souci du Gouvernement de réformer pour optimiser notamment la gestion des universités, je n'accepte pas la vision qu'IL propose : La recherche publique assujettie aux desiderata du marché et de la cupidité des sociétés privées.

On ne peut orienter l'éducation et la recherche uniquement en fonction des besoins du marché!!! Quid de la recherche fondamentale???

Néanmoins un compromis existe : créer une structure tampon entre l'Université et le Business. Elle serait neutre, à l'abri de tout conflit d'intérêt et munie de chartes éthiques et déontologiques.

Que l'Université oriente sa recherche de manière lucrative, pourquoi pas.
Mais en contre partie, les sociétés payeraient en royalties les chercheurs comme elles payent tout service de R&D (Recherche et Développement) .
Ces bénéfices alimenteraient un fond qui permettrait à la structure en question de prendre notamment en charge .. la recherche fondamentale!


mardi 24 mars 2009

Le préservatif est une chance !


Sidaction
Faites vos dons en cliquant
ici

vendredi 20 mars 2009

"Si tu refuses le préservatif, t'es un salaud"


"Si tu refuses le préservatif, t'es un salaud" dit l'abbé Pierre dans la vidéo ci-dessous même si son exemple est celui du "bon" père de famille qui trompe sa femme. On ne s'attendait pas non plus à ce qu'il écrive le kamasutra version catho!

Il reconnait implicitement l'existence des relations extra-conjugales et par là-même de l'acte sexuel ayant pour vocation, non seulement la procréation mais le plaisir, puisque son "exemple" concerne les hommes qui vont voir "ailleurs" (s'ils y sont :-))

Il ne juge pas l'adultère en l'occurrence car cela est relayé au second plan. Ce qu'il juge durement c'est la lâcheté, voire la criminalité de ceux qui ne portent pas de capotes, lorsqu'ils trompent leurs femmes. Je rectifie; il ne juge pas le comportement mais les individus eux-mêmes: les salauds!

Là, le guide spirituel prend toute sa place même si on assiste à un débordement émotionnel, on ne peut plus humain! Qui lui en voudra?

Jean Paul II avait critiqué l'utilisation du préservatif pour lutter contre le sida, en donnant les alternatives d'"abstinence" , de "chasteté" et de "fidélité".
Benoît XVI a prononcé le mot de "préservatif" pour la première fois semble-t-il sans donner d'autres consignes sur la "pratique de la chose" si ce n'est de dire que le préservatif n'est pas une solution au problème du sida mais un facteur AGGRAVANT !

Ha bon? Ben oui, d'un point de vue de la "comm" la promotion du préservatif incite à la consommation et donc à la FORNICATION. Et la fornication c'est MAL d'autant quand elle est homosexuelle ! Ça pourrait être pris comme une autorisation d'y aller gaie(y) ment.

Pour obtenir le passeport pour le paradis, la seule pratique sexuelle autorisée semble être encore la positon du "missionnaire" en période d'ovulation.

A moins que la raison soit tout autre. Veut-il profiter de cette vague de déstabilisation mondiale pour s'imposer comme le gourou face à une population africaine qu'il veut garder sous sa coupe? Ou a-t-il tellement le sens du sacrifice qu'il veut se faire harakiri pour nous permettre d'être TOUS UNIS contre lui?


Alain Baschung 1947-2009


Une pensée pour Gaby, comme dirait mon ami Richard , perdue dans les vertiges de l’amour pendant que Madame rêve, d’une petite entreprise que vous osez, Joséphine. Mais c’est comment qu’on freine quand la nuit je mens ?


dimanche 15 mars 2009

Yann en Amérique


Un ptit billet pour vous informer du voyage de Yann et aiguiller ceux que cela intéresse sur son blog dans lequel il partagera ses découvertes, impressions, et rencontres.

Il a commencé le 14 mars par Washington. Son séjour durera 3 semaines et a pour objectif de découvrir la politique énergétique des Etats-Unis.

Un peu de recul lui fera du bien et son point de vue outre-atlantique, j'en suis sure, à nous aussi ;-)

N'hésitez pas à lui faire des suggestions sur ce thème ou sur d'autres , à lui poser des questions, à lui soumettre vos réflexions.

Autant en profiter aussi ! ;-)

mercredi 11 mars 2009

Salut l'ami et... de tout coeur, merci !


Daniel,

Je commence à réaliser que tu es parti.
Alors, il est temps que je te remercie ici, même si je t'en confie le pourquoi quand je prie.
Il y a des jours où c'est à cause de toi, d'autres où c'est grâce à toi que dans la politique, je suis investie.

La dernière fois que nous nous sommes vus entre quatre yeux, on s'est pris la tête comme on dit.
Normal, nous ne sommes pas de ceux, qui faisons et disons les choses à demi.

Jusqu'au bout tu m'as surpris. La cérémonie de ton départ était, on ne peut plus... réussie.
J'ai pleuré sur Nougaro mais sur "celles" de Brassens, j'ai souri.

Bien que tu pestais souvent, j'aimais ton amour des emmerdeuses, l'Europe y compris et de la Vie!


photo récupérée sur le blog "la feuille de choux"

dimanche 8 mars 2009

lundi 2 mars 2009

Tchao l'Emmerdeur

Photo : Lucia D'Apote

Daniel Riot, fondateur de
Relatio Europe

vendredi 20 février 2009

Le 8 mars 2009, en mémoire aux tondues?

L'Allemagne a reconnu hier "le sort difficile" des "enfants de la guerre", nés sous l'Occupation d'une femme française et d’un soldat allemand.
Ces enfants qu’on traitait de "bâtards de Boches", de "parasites" ou de "têtes au carré" sont reconnus Allemands s’ils le souhaitent.
Le ministère allemand « viendra à leur rencontre » pour se charger des formalités.

Selon un journaliste français, Jean-Paul Picaper et un écrivain allemand, Ludwig Norz, les personnes concernées seraient d'environ 200 000. Selon l'historien et chargé de recherches au CNRS Fabrice Virgili, le chiffre serait plus proche de 100 000.

Quoiqu’il en soit, et bien que cela arrive après 60 ans, il y a REPARATION.

Mais qu’en est–il des femmes, leurs mères, qualifiées de traînées, tondues et humiliées ?

Est ce que le Gouvernement français, de son coté, saura-t-il reconnaitre la barbarie psychologique et physique dont ont été victimes ces femmes de la part du peuple français et la souffrance qu'il leur a fait subir? N'est il pas venue aussi pour elles, l'heure de la réparation?









Et si le 8 mars 2009, journée de la femme, était dédiée à leur mémoire ?


mardi 17 février 2009

Démocrates, soutenons le parti centriste israélien !


Tzipi Livni prête à abandonner « la moitié de la Terre d ‘Israël »

Les différents retours à la case départ du processus de paix par manque de réelle volonté de part et d’autre, ont épuisé l’énergie de tous.

Aujourd’hui, Israël en est,

soit, à durcir encore plus son état d’esprit (il en était déjà pourtant à l’état de « plomb durci ») par la présence inquiétante de Avigdor Lieberman notamment et des jeunes qui se radicalisent autour de lui (voir video ci-dessous) ,

soit, à lâcher son obsession colonialiste en faisant la démonstration incontestable de sa volonté de Paix, ce dont est prêt le Parti Centriste Kadima.

Soutenons cette amorce sérieuse de PAIX et donnons à Tzipi Livni les appuis qui lui manqueront certainement dans son pays pour convaincre ses concitoyens!





Comme la video traduite en français ne fonctionne pas bien, je vous propose aussi la version originale sans traduction.

mercredi 11 février 2009

Monsieur Sarkozy, le TGV CAPITALES est primordial

Crédit photo : TOURSEL-HARSTER D (photographe)

« Strasbourg, capitale démocratique de l’Europe » nécessite des infrastructures ferroviaires et aéroportuaires rendant Strasbourg accessible rapidement.

C’est le talon d’Achille sur lequel le lobby qui s’est constitué en faveur d’un regroupement des institutions à Bruxelles n’arrête pas de marteler.

Aussi ai-je proposé depuis les élections municipales d’entamer un dialogue avec nos amis allemands en vue de la création de l’aéroport européen de Baden-Karsruhe-Strasbourg que je nommerais bien tant qu'à faire « Aéroport Européen Robert Schuman ».

L’aéroport allemand est en pleine extension alors que celui de Strasbourg périclite.
Toutes les capitales européennes pourraient être desservies.

Evidemment, un couloir rapide assurerait une liaison ferroviaire fréquente pour que le trajet soit réduit à moins d’une demi heure.

Par ailleurs, il est un projet URGENT qui aurait non seulement toute sa place dans le Top mille du plan de relance français mais également dans une dynamique économique collective des pays de l'Union:

la ligne TGV Strasbourg- Luxembourg- Bruxelles

dimanche 8 février 2009

François Bayrou: Strasbourg, capitale parlementaire de l'Europe à temps plein


Dépêche et crédit photo AFP:

Bayrou lance la campagne européenne du MoDem en taclant Sarkozy

(...) L'ex-candidat à la présidentielle, qui ambitionne d'incarner en 2012 l'alternative à Nicolas Sarkozy, a présenté son "équipe nationale" pour les européennes.Il a souhaité que "Strasbourg devienne effectivement, à temps plein, la capitale parlementaire de l'Europe". (...)

---------

Extrait du discours:

"
La démocratie reprend ses droits, ce qui veut dire que le Parlement européen doit jouer son rôle, tout son rôle et ne plus se laisser confondre avec les autres autorités européennes.
Comme tout est affaire de symbole, je propose que l'on prenne au sérieux cette idée et que l'on fasse un changement de cap. Je propose que l'on revienne au traité. Ce n'est pas un hasard si le traité avait installé, en deux lieux différents : Strasbourg pour le Parlement européen et Bruxelles pour la Commission européenne.

Il n'est pas sain que l'un soit confondu avec l'autre, ou avec les autres car je n'oublie pas le Conseil. Il n'est pas sain que tout le monde pense "Bruxelles", comme aux États-unis tout le monde pense "Washington". Il faut que le citoyen européen pense, sache que, Strasbourg, ce n'est pas Bruxelles. C'est pourquoi je propose que l'on change de cap et que Strasbourg devienne effectivement, à temps plein, la capitale parlementaire de l'Europe, que tout s'organise en conséquence, bureaux et transports, que l'on cesse de reculer sur ce sujet et que, par exemple, le Secrétariat du Parlement s'installe à Strasbourg et les parlementaires aussi.

On fera d’ailleurs beaucoup d'économies, parce que l'on cessera les va-et-vient stupides et c'est quand même une chose formidable d'imaginer que la volonté des peuples n'est plus confondue par les citoyens avec d'autres volontés qui ont leur dignité, car la Commission a sa dignité.
Il y a les États d'un côté, les peuples de l'autre. Il est légitime que les peuples aient leurs villes, leurs droits en Europe et, après tout, ce n'est pas autre chose que la liberté."

Merci à Pierre Schweitzer

jeudi 5 février 2009

Histoire de Démocratie: Toute ressemblance ou similitude avec des personnages et des faits existants , ne saurait être que coïncidence fortuite


Ci- dessous un extrait du polycopié d'un cours de psychopathologie fait par Hervé Raynaud, mathématicien et psychiatre qui a fait des recherches sur la logique du fonctionnement cérébral confronté à une décision complexe
.


"La méthode majoritaire peut fonctionner de manière plus discrète et cependant tout aussi perverse si les membres d’une assemblée de parlementaires –comme la nôtre- utilisent la technique des amendements stratégiques. Le théorème que l’on peut obtenir dit, en gros, que si l’on peut diviser suffisamment l’opinion d’une assemblée sur des questions de détail, et si l’on maîtrise à la fois, la formulation des amendements correspondants et l’ordre dans lequel ils seront soumis au vote majoritaire, on peut parvenir à lui faire voter n’importe quelle loi.Un très bon exemple qui rend facilement intelligible ce théorème difficile a été proposé par Farquharson (1969).

L’ivrogne, l’Avare et l’Hygiéniste

Un ivrogne, un avare et un hygiéniste composent le conseil d’administration d’une fondation de bienfaisance destinée à la construction d’une maison d’étudiants. Leur tâche est de décider comment seront dépensés les deniers de la fondation. A sa mort, le généreux donateur avait insisté pour que cette maison soit construite à une époque opportune.
Pour l’avare, aujourd’hui ne saurait convenir : la sagesse requiert de placer l’argent d’une manière avisée et d’attendre que le magot ait pris plus d’importance pour le dépenser.
Pour l’hygiéniste, la période actuelle est au contraire tout à fait convenable. On devrait construire tout de suite la maison. Mais elle doit stimuler la salubrité chez les étudiants. Bien entendu, le projet, muni d’une grande salle de sports, ne montrera pas la moindre trace d’existence possible d’un bar.
Quant à l’ivrogne, il souhaite aussi construire la maison dès aujourd’hui, mais son rêve est d’en organiser le plan autour d’un immense bar.
Supposons maintenant que l’hygiéniste ait été président, ait maîtrisé les amendements et l’ordre dans lequel ils seront votés. Il a l’esprit plus clair que les deux autres, sans doute en raison de sa tempérance et de son absence de passion. Aussi ne manquera-t-il pas de suggérer « qu’après tout, la seule question vraiment importante est de savoir si nous allons construire la maison
maintenant ou placer cet argent et attendre ». Il propose donc un premier vote sur cette question à ses collègues.

A partir de ce vote, la décision de construire maintenant est donc obtenue à la majorité des 2/3 (l’hygiéniste et l’ivrogne).

Satisfait de l’issue du premier vote, l’hygiéniste suggère ensuite de traiter la question « secondaire » du bar… et le bar est rejeté par les 2/3 des votants. Le résultat final, désiré par l’hygiéniste est finalement la maison sans bar, et la méthode majoritaire a été appliquée à la lettre ! "

Extrait d'un billet de Carmen Molina intitulé "De la Démocratie..."
(merci à Nelly de nous avoir fait découvrir cette fable il y a .... longtemps)

http://www.mondemeilleur.net/article-7252239-6.html


mercredi 4 février 2009

Strasbourg, Capitale Démocratique de l'Europe

Strasbourg, le 30 décembre 2008

Monsieur Jean-Marie VANLERENBERGHE

Vice-Président du Mouvement Démocrate

Monsieur,

En tant qu’adhérente Cap21, j’ai l’honneur de vous présenter ma candidature pour l’investiture interne du Mouvement Démocrate aux Elections Européennes du Grand Est.

Pour que l’Europe nous protège, l’Europe doit reposer sur des repères solides et stables.

Cela passe par une organisation claire et nette de ses institutions.

Aussi je souhaite défendre ardemment l’établissement complet et définitif du Parlement Européen à Strasbourg.

Au delà de la légitimité historique et logistique de Strasbourg, il s’agit de respecter le seul modèle garant de l’équilibre démocratique, à savoir la séparation des pouvoirs.

Cette confusion du législatif à mi-chemin entre Bruxelles et Strasbourg doit cesser !

Trois villes, trois pouvoirs est une organisation saine et lisible : l’exécutif à Bruxelles, le judiciaire à Luxembourg, le législatif à Strasbourg.

Faire de Strasbourg la capitale démocratique de l’Europe est une idée que je soutiens de longue date. Aujourd’hui, je souhaite la porter devant les citoyens pour la défendre au cœur de la future assemblée.

Je suis fille d’immigrés italiens, travailleurs frontaliers, née dans le bassin houiller de Lorraine, dans une cité de Forbach, ville frontière avec Sarrebruck en Allemagne.

En arrivant à Strasbourg à l’âge de 18 ans, j’ai compris ce qu’était l’esprit européen.

Je n’étais ni en France, ni en Italie, ni en Allemagne. C’était l’Europe.

Cordialement.

Lucia D'APOTE


jeudi 29 janvier 2009

Tous contre un et chacun pour soi !

29 janvier 2009: Sarkozy Independance Day




Cette grève généraliste est une réponse au comportement dominateur voire triomphaliste de Nicolas Sarkozy et à sa vision démocratique de la France mettant à mal par souci d'efficacité (objectifs) et de sécurité (n'oublions pas qu'il a été ministre de l'Intérieur) notamment la Liberté d'expression, l'Indépendance, la Solidarité sociale ou le Développement Durable .

Le message de certains citoyens est malheureusement couvert, récupéré et manipulé par certains syndicats, associations et partis politiques qui souhaitent être crédités du succès de cette grève pour changer le rapport de force actuel avec Nicolas Sarkozy.
Plus la grève est généraliste, plus les rangs sont grossis, plus leur position de force sera légitimée.

Mais quoiqu'ils en disent , si le privé n'est pas de la partie, ce ne sera pas un vrai succès.

Tout cela n'est qu'un jeu de domination / soumission. Dommage!

Quand les Allemands s'amusent de notre Président !


1
Revoyons une dernière fois la leçon. Que dit le Président de la République quand un citoyen veut lui donner la poignée de main?

2
Idiot? Pauv'con (littéralement fils de chien)?
__ Non ! Non!

3
Je regrette Madame la Chancellière, le Président est occupé par une affaire publique urgente.


Ma traduction est approximative. Donc si les Antoine et autres "payses" veulent la corriger ou l'améliorer, qu'ils n'hésitent pas ;-)



samedi 24 janvier 2009

Le Parlement Européen, une tour de Babel bis?



"La communication" est mon métier et je suis consciente qu'un des problèmes majeurs de la construction européenne relève de sa diversité linguistique.

Il existe à priori "actuellement 21 langues officielles au sein de l'Union européenne : allemand, anglais, danois, espagnol, finnois, français, grec, irlandais, italien, néerlandaise, portugais et suédois auxquelles se sont ajoutés le 1er mai 2004 le tchèque, l'estonien, le hongrois, le lituanien, le letton, le polonais, le slovène, le slovaque et le maltais".


Cette diversité linguistique constitue aussi notre grande richesse et notre différence fondamentale avec les Etats Unis d'Amérique notamment.

Certains sont tentés de renoncer et de favoriser l'anglicisation. Voir le
billet de Pierre. Le risque dans ce sens n’est–il pas d’aller vers une uniformisation de nos cultures et donc de nos esprits ?

D’autres défendent bec et ongles cette diversité. Le risque n’est il pas que ces difficultés de communication conduisent nos constructeurs de l’Europe un peu plus au renoncement et à la démobilisation ?



jeudi 22 janvier 2009

Le timing était presque parfait !

On la refait mais sans la bible!

Mon précédent billet mettait l’accent sur le fait que la démocratie américaine est intrinsèquement liée au christianisme.

Il faut quand même jurer sur la Bible ! Comment aurait fait un musulman ? Mais bon la question ne se pose pas, n'est ce pas?

Pourquoi Obama a buté lors de son serment ? Il était ému certes, mais sa force tranquille comme dirait l’autre, en a vu d’autres.

Tout d’abord, ce n’est pas lui qui a buté mais le président de la Cour suprême John Roberts qui a déplacé le terme « fidèlement ». Au lieu de le mettre au milieu de phrase, il l'a relégué à la fin comme s’il l’avait récupéré après l’avoir "zappé" l’espace d’un centième de seconde . Un accroc aussi rapide ne serait pas significatif si le contexte n’avait pas été celui là précisément, à savoir une Amérique enclin à la symbolique et au sacré.

Est ce que John Roberts a été troublé par le fait que ce serment, fait sur la bible, lui semblait inconsciemment, démocratiquement, incorrect (séparation de l’Etat et de l’Eglise) ? Ce serait une interprétation européenne de « la chose » ;-)

Ou est ce que John Roberts a eu un doute infinitésimal sur la « fidélité » d’Obama après avoir prononcé son deuxième prénom tant chargé, à savoir celui d’Hussein?

On ne le saura jamais.

Néanmoins après une journée de « brouhaha » à propos de la validité de l’investiture par la faute reconnue du magistrat, et afin que sa légitimité ne soit pas remise en cause, il a prêté serment une seconde fois pour calmer les esprits, en catimini et SANS BIBLE !


mercredi 21 janvier 2009

La démocratie américaine a trouvé son pasteur. Dieu soit loué!



WASHINGTON — Voici la traduction intégrale du texte du discours prononcé mardi par Barack Obama lors de son investiture présidentielle par La presse Canadienne.

"Mes chers compatriotes,

Je me tiens ici aujourd'hui plein d'humilité devant la tâche qui nous attend, reconnaissant de la confiance que vous m'avez accordée, conscient des sacrifices consentis par nos ancêtres. Je remercie le président Bush d'avoir servi notre pays, ainsi que de la générosité et la coopération qu'il a déployées pendant toute cette transition.

Quarante-quatre Américains ont désormais prêté le serment présidentiel. Les mots ont été prononcés alors que gonflaient les eaux de la prospérité et que reposaient les eaux de la paix. Pourtant, de temps à autre, le serment est prononcé alors que les nuages s'amoncellent et que les tempêtes font rage. Dans ces moments, l'Amérique n'a pas simplement continué grâce au talent ou à la vision de ceux qui sont haut placés, mais parce que nous, le peuple, avons gardé la foi dans les idéaux de nos prédécesseurs, et sommes restés fidèles à nos textes fondateurs.

Ainsi en a-t-il été. Ainsi doit-il en être pour cette génération d'Américains.

Il est entendu maintenant que nous nous nous trouvons au beau milieu d'une crise. Notre pays est en guerre, contre un vaste réseau de violence et de haine. Notre économie est sérieusement affaiblie, conséquence de l'avidité et de l'irresponsabilité de certains, mais aussi de notre échec collectif à opérer des choix difficiles et à préparer le pays pour une nouvelle ère. On a perdu des logements; détruit des emplois; fermé des entreprises. Notre couverture de santé est trop coûteuse; nos écoles laissent de c'té trop de gens; et chaque jours apporte une nouvelle preuve de ce que la façon dont nous utilisons l'énergie renforce nos adversaires et menace notre planète.

Voilà pour les signes de la crise, tels que les reflètent données et statistiques. Moins mesurable mais non moins profond est le minage de la confiance dans tout notre pays -la peur tenace de ce que le déclin de l'Amérique est inévitable, de ce que la prochaine génération doit viser moins haut.

Aujourd'hui, je vous dis que les défis qui nous attendent sont réels. Ils sont graves et ils sont nombreux. Ils ne seront pas facilement ni rapidement relevés. Mais sache-le, ' Amérique: ils seront relevés.

En ce jour, nous nous rassemblons parce que nous avons choisi l'espoir plut't que la peur, l'unité tendue vers un but commun plut't que le conflit et la discorde.

En ce jour, nous proclamons la fin des rancunes mesquines et des promesses non tenues, des récriminations et des dogmes éculés qui ont trop longtemps étranglé notre politique.

Nous restons une nation jeune, mais pour citer les Ecritures, il est temps de "faire disparaître ce qui était de l'enfant". Il est temps de réaffirmer notre force de caractère; de choisir une histoire meilleure; de porter ce cadeau précieux, cette noble idée transmise de génération en génération: la promesse obtenue de Dieu que nous sommes tous égaux, tous libres et méritons tous une chance d'aspirer à la plénitude du bonheur.

En réaffirmant la grandeur de notre nation, nous comprenons que la grandeur n'est jamais donnée. Elle doit être gagnée. Notre cheminement n'a jamais fait de raccourcis et de résignation. Cela n'a pas été le chemin des timorés, de ceux qui préfère l'oisiveté au travail ou ne recherchent que les plaisirs des richesses et de la gloire. Non, cela a été le chemin de ceux qui prennent des risques, qui agissent, qui font des choses -certains que l'on a célébrés mais le plus souvent des hommes et des femmes ayant oeuvré dans l'obscurité, qui nous ont guidés sur les chemins accidentés de la prospérité et de la liberté.

Pour nous, ils ont rassemblé leurs maigres possessions et traversé les océans en quête d'une vie nouvelle.

Pour nous, ils ont sué sang et eau et conquis l'Ouest; enduré la morsure du fouet et labouré la terre dure.

Pour nous, ils se sont battus et sont morts, dans des endroits comme Concord et Gettysburg; en Normandie et à Khê Sahn.

Encore et encore, ces hommes et femmes ont lutté, se sont sacrifiés et se sont usé les mains au travail pour que nous puissions vivre une vie meilleure. Ils ont vu dans l'Amérique plus que la somme de nos ambitions individuelles; plus que toutes les distinctions de naissance, de richesse ou de clan.

C'est le cheminement qui nous continuons aujourd'hui. Nous demeurons le pays le plus prospère, le plus puissant sur Terre. Nos travailleurs ne sont pas moins productifs qu'au début de la crise. Nos esprits ne sont pas moins inventifs, nos biens et nos services pas moins demandés qu'ils ne l'étaient il y a une semaine, un mois ou un an. Nos capacités demeurent intactes. Mais le temps où nous résistions au changement, où nous protégions des intérêts étriqués et repoussions les décisions déplaisantes, ce temps est assurément fini. Dès aujourd'hui nous devons nous reprendre, nous secouer et nous remettre à construire l'Amérique.

Car où que nous regardions, il y a du travail à abattre. L'état de l'économie appelle une action audacieuse et rapide, et nous agirons, non seulement pour créer de nouveaux emplois, mais pour jeter les bases d'une nouvelle croissance. Nous construirons les routes et les ponts, les réseaux électriques et numériques qui irriguent notre commerce et nous relient. Nous rendrons sa place à la science et exploiterons les merveilles de la technologie pour améliorer la qualité des soins de santé et abaisser leur coût. Nous maîtriserons le soleil, le vent et la terre pour alimenter nos voitures et faire tourner nos entreprises. Et nous transformerons nos écoles, lycées et universités pour répondre aux exigences d'une nouvelle ère. Tout cela, nous pouvons le faire. Et tout cela, nous le ferons.

Certes, certains s'interrogent sur l'étendue de nos ambitions, laissent entendre que notre système ne peut pas supporter trop de grands projets. Ils ont la mémoire courte. Car ils ont oublié en effet ce que ce pays a déjà accompli; ce que des hommes et des femmes libres peuvent accomplir lorsque l'imagination rejoint le bien commun, et la nécessité, le courage.

Ce qui échappe aux cyniques est que le sol s'est dérobé sous eux, que les vieilles querelles politiques qui nous consument depuis si longtemps sont dépassées. La question que nous posons aujourd'hui n'est pas de savoir si notre gouvernement est trop large ou trop resserré, mais s'il fonctionne, s'il aide les familles à trouver des emplois décemment rémunérés, des soins à leur portée, une retraite digne. Si la réponse est oui, nous avons l'intention de continuer. Si la réponse est non, ce sera la fin de ces programmes. Et ceux d'entre nous qui gèrent les dollars publics devront rendre des comptes, pour dépenser sagement, changer les mauvaises habitudes et travailler au grand jour, parce que ce n'est qu'ainsi que nous pouvons restaurer la confiance cruciale entre un peuple et son gouvernement.

La question n'est pas non plus de savoir si le marché est une force bonne ou mauvaise. Sa capacité à générer de la richesse et étendre la liberté est sans égale, mais cette crise nous a rappelé que sans un oeil attentif, le marché peut échapper à tout contr'le et que la nation ne peut pas prospérer quand elle ne donne qu'à ceux qui sont prospères. Le succès de notre économie a toujours a toujours dépendu, non seulement de l'importance de notre produit intérieur brut mais aussi de l'étendue de notre prospérité, de notre capacité à offrir une chance à toute bonne volonté, pas par charité, mais parce que c'est la plus sûre voie de notre bien commun.

Pour ce qui est de notre défense commune, nous refusons de faire un mauvais choix entre notre sécurité et nos idéaux. Nos pères fondateurs, confrontés à des périls que nous pouvons à peine imaginer, ont élaboré une charte pour établir l'état de droit et les droits de l'homme, une charte qui se poursuit dans le sang des générations.

Ces idéaux éclairent toujours le monde et nous n'y renoncerons pas par opportunisme. Aussi, à tous les autres peuples et gouvernements qui nous regardent aujourd'hui, des plus grandes capitales au petit village où naquit mon père: sachez que l'Amérique est l'amie de chaque nation et de chaque homme, femme et enfant qui aspire à un avenir de paix et de dignité, et que nous sommes prêts une fois encore à ouvrir le chemin.

Rappelez-vous que les générations précédentes ont tenu tête au fascisme et au communisme non par les seuls missiles et chars, mais grâce à de solides alliances et de fortes convictions. Ils ont compris que notre puissance ne nous protège pas seule, ni ne nous donne le droit d'agir à notre guise. Ils savaient que notre puissance grandit de son usage prudent; que notre sécurité émane de la justesse de notre cause, de la force de notre exemple, des qualités pondérantes d'humilité et de retenue.

Nous sommes les gardiens de cet héritage. Guidés une nouvelle fois par ces principes, nous pouvons affronter ces nouvelles menaces qui exigent un effort encore plus important, davantage de coopération et de compréhension entre les nations. Nous commencerons par laisser l'Irak à son peuple de façon responsable et forger une paix durement méritée en Afghanistan. Avec nos vieux amis et nos anciens ennemis, nous travaillerons inlassablement à réduire la menace nucléaire, repousser le spectre du réchauffement de la planète. Nous ne présenterons pas d'excuses pour notre mode de vie, ni n'hésiterons à le défendre, et à ceux qui tentent d'atteindre leurs buts en semant la terreur et en massacrant des innocents, nous disons aujourd'hui que notre détermination est plus forte et ne peut être brisée; vous ne pouvez pas nous vaincre et nous vous battrons.

Car nous savons que le patchwork de notre héritage est une force et non une faiblesse. Nous sommes une nation de chrétiens et musulmans, juifs et hindous et non-croyants. Nous sommes issus de chaque langue et chaque culture venue de chaque coin de cette Terre; et parce que nous avons goûté à l'amertume de la guerre civile et de la ségrégation, et que nous sommes sortis plus forts et plus unis de cette épreuve, nous ne pouvons pas nous empêcher de croire que les vieilles haines finiront par disparaître; que les frontières tribales seront bient't dissoutes; qu'à mesure que le monde devient plus petit, notre humanité commune se révélera, et que l'Amérique doit jouer son r'le en ouvrant la voie à une nouvelle ère de paix.

Au monde musulman: nous cherchons une nouvelle façon d'avancer fondée sur notre intérêt mutuel et notre respect mutuel. Aux dirigeants à travers le monde qui veulent semer le conflit ou imputent les maux de leur société à l'Occident: sachez que votre peuple vous jugera sur ce que vous pouvez construire, et non sur ce que vous détruisez. A ceux qui s'accrochent au pouvoir par la corruption, la tromperie et en réduisant la contestation au silence, sachez que vous êtes du mauvais c'té de l'histoire. Mais que nous tendrons la main si vous voulez desserrer votre étau.

Aux peuples des pays pauvres: nous promettons de travailler à vos c'tés pour que vos fermes s'épanouissent et que coulent des eaux propres; d'alimenter les corps affamés et de nourrir les esprits assoiffés. Et aux nations comme la notre qui jouissent d'une relative abondance, nous disons que nous ne pouvons plus nous permettre de rester indifférents à la souffrance au-delà de nos frontières; que nous ne pouvons pas non plus consumer toutes les ressources du monde sans nous soucier des conséquences. Car le monde a changé et nous devons évoluer avec lui.

Quand nous regardons le chemin qui nous attend, nous pensons avec gratitude et humilité à ces courageux Américains qui, en ce moment même, patrouillent dans les déserts et montagnes reculés. Ils ont quelque chose à nous dire aujourd'hui, tout comme les héros qui reposent à Arlington et murmurent à travers les âges. Nous leur rendons hommage non seulement parce qu'ils sont les gardiens de notre liberté mais parce qu'ils incarnent l'esprit du service public; la volonté de trouver un sens dans quelque chose de plus grand qu'eux. Et en ce moment même, un moment qui définira une génération, c'est précisément cet esprit qui doit tous nous habiter.

Car quoi qu'un gouvernement puisse et doive faire, en fin de compte c'est sur la foi et la détermination du peuple américain que repose cette nation. C'est la bonté d'accueillir un étranger chez soi quand les digues cèdent, le désintéressement des travailleurs qui préfèrent travailler moins que voir un ami perdre son emploi, qui nous permet de surmonter nos heures les plus sombres. C'est le courage du pompier qui se précipite dans un escalier enfumé, mais aussi la volonté d'un parent d'élever un enfant, qui en définitive décide de notre sort.

Les défis qui nous attendent sont peut-être nouveaux. Les instruments avec lesquels nous les affrontons sont peut-être nouveaux. Mais ces valeurs dont dépend notre succès, l'ardeur au travail et l'honnêteté, le courage et le respect des règles, la tolérance et la curiosité, la loyauté et le patriotisme, tout cela est ancien. Tout cela est vrai. C'est ce qui a fait la force tranquille du progrès au fil de notre histoire. Ce qu'il faut, c'est revenir à ces vérités. Ce qu'il nous faut aujourd'hui, c'est une nouvelle ère de responsabilité, la reconnaissance, chez chaque Américain, des devoirs que nous avons envers nous-mêmes, notre pays et le monde, des devoirs que nous n'acceptons pas à reculons mais que nous saisissons volontiers, sachant bien qu'i n'y a rien qui satisfait plus l'esprit, qui forge plus la personnalité, que de nous donner complètement à une tâche difficile.

C'est le prix et la promesse de la citoyenneté.

C'est la source de notre confiance, savoir que Dieu nous demande de définir un destin incertain.

C'est la signification de notre liberté et de notre foi, c'est la raison pour laquelle les hommes, femmes et enfants de toutes les races et toutes les religions peuvent partager les célébrations sur cette magnifique esplanade, et pour laquelle un homme dont le père il y a moins de 60 ans n'aurait peut-être pas pu être servi dans un restaurant peut aujourd'hui se tenir devant vous pour prononcer un serment des plus sacrés.

Marquons donc ce jour du souvenir, de qui nous sommes et de tout le chemin que nous avons parcouru. Dans l'année de la naissance de l'Amérique, dans les mois les plus froids, un petit groupe de patriotes se serrait près de feux de camps mourants sur les berges d'une rivière gelée. La capitale était abandonnée. L'ennemi avançait. La neige était teintée de sang. Au moment où le sort de notre révolution était le plus douteux, le père de notre nation a ordonné que l'on lise ces mots au peuple:

"Que l'on dise au monde à venir (....) qu'au coeur de l'hiver, quand seuls l'espoir et la vertu avaient survécu (...), la ville et le pays, confrontés à un danger commun, y ont fait face".

Amérique, face à nos dangers communs, dans cet hiver de difficultés, bravons une fois encore les courants glacés, et affrontons les tempêtes qui surgiront. Que les enfants de nos enfants puissent dire que quand nous avons été éprouvés nous avons refusé que le chemin s'arrête, que nous n'avons pas rebroussé chemin ni faibli; et qu'avec les yeux fixés sur l'horizon et par la grâce de Dieu, nous avons continué à porter ce formidable cadeau de la liberté pour le remettre aux générations futures."

samedi 17 janvier 2009

Absentéisme indécent au Parlement

9 eurodéputés revenaient de Gaza et racontaient ce jour là, le 14 janvier 2009 exactement, dans l’hémicycle du Parlement Européen, ce qu’ils avaient vu de leurs propres yeux !

Quand même !

Certainement, il y aurait beaucoup de monde là bas ce jour là. Certainement ça serait compliqué d’assister aux débats. Certainement …

Résultat ! Voilà la photo ici bas que j'ai prise ce jour là ! Pierre et moi en sommes restés cois!




Sur les environ 750 sièges de l’hémicycle, environ 62 étaient occupés ! Je vous laisse calculer le pourcentage ! Quelle désolation !
Devant nos yeux, alors que les eurodéputés se relayaient pour apporter leur témoignage, leur réflexion, voire leur solution (voir compte rendu de Relatio ici) , il y avait même un député que je ne nommerai évidemment pas, procédant à une séance photo en contrebas .. à droite Monsieur.. non non légèrement à gauche, assis, debout, assis. On baisse la tête, pas trop, on fait semblant de parler en séance .. oui oui c’est bien .. c’est bien …

Pathétique !

L’Europe est en crise. Comment pourrait il en être autrement avec l’ambiance qui règne dans la « maison » ? Outre le manque d’énergie ambiant, tout est gris, froid, plat, triste, las ... comment voulez vous que la créativité s’exprime dans cet environnement ?

Que les anti-Strasbourg n’en profitent pas pour trouver là un argument à leur égoïste combat. Les fonctionnaires m’ont assuré qu’à Bruxelles, ça ne changeait rien... bien au contraire c'était leur quotidien!

mardi 13 janvier 2009

Le Général De Gaulle parle d’Israël et de la Palestine


De Gaulle sur Israel


J’essaye de comprendre ce conflit en faisant appel à mon discernement , mon détachement, mon objectivité. J’écoute les médias. Je lis les blogs. Je cherche des éléments. Je remonte aux origines. Mais quelles origines ? On peut remonter loin. Très loin. Trop loin ? Je ne sais plus. Alors je m’arrête un moment sur un terme, une image, une info.

Et puis cette video...

Je vous propose de prendre le temps de visionner ce document exceptionnel. Je souhaitais le commenter mais il se suffit tant à lui même. J’ai été impressionnée. Je connaissais le Général De Gaulle par ouïe-dire mais là, comme ça, suis, comme on dit de nos jours , bluffée.

Sans juger de la pertinence des propos car je manque encore tant de connaissances sur la question pour me permettre de juger, je suis impressionnée par sa présence d’esprit, sa sérénité d’analyse, son courage d’opinions.

Le Général De Gaulle est interrogé en l’occurrence lors d’une conférence de presse le 27 novembre 1967 sur un certain nombre de sujets dont celui du Moyen Orient et particulièrement d’Israël et de la Palestine.

Edifiant ! Surprenant ! Consternant !

mardi 6 janvier 2009

Gaza, ou le bourbier de la paix


Le décor est planté, les protagonistes campés dans leur rôle, et leurs motivations identifiées.

D’un côte, le Hamas, politiquement affaibli par les conséquences économiques désastreuses engendrées par une année de blocus israélien sur Gaza, et qui joue son va-tout en provoquant Jérusalem à coup de roquettes. De l’autre, un gouvernement hébreu qui, selon un scénario bien rodé, riposte de manière particulièrement offensive – d’aucun dirait déterminée - afin de protéger ses frontières mais aussi, dans le même temps, de rétablir la capacité de dissuasion de Tsahal après les ratées de la guerre au Sud-Liban en 2006.
Et, accessoirement, de donner dans la surenchère électoraliste à l’approche des élections législatives de février prochain.

Et comme à l’accoutumée, l’impuissance de l’Onu, la passivité partiale et assourdissante des Etats-Unis, les gesticulations désespérées de l’Europe et l’agitation stérile des pays arabes.

Sur le terrain militaire, il y a fort à parier que Tsahal sorte une fois de plus vainqueur de ce conflit : comment pourrait-il en être autrement, au vu de la disproportion existant entre les moyens engagés de part et d’autre ? Sur le plan de la guerre médiatique, et à l’instar du Hezbollah libanais, le Hamas pourrait quant à lui fort bien marquer un point.

Dès lors que l’un et l’autre des belligérants parviennent à tirer leur épingle du jeu, qui fera les frais de ce douloureux épisode ? Tout d’abord, les Gazaouis, pris entre l’enclume du Hamas et le marteau de l’Etat hébreu, et dont les conditions de vie n’en finiront pas de se détériorer. Et enfin, la paix dans la région. Evidente dans ses contours et les moyens qu’elle nécessite, elle s’éloigne encore un peu plus au sortir de ce énième conflit entre l’Etat hébreu et ses voisins.

Quand à une résolution diplomatique du conflit (ou une résolution tout court), il ne s'agit pas tant de trouver un terrain d'entente convenable pour tous que de trouver les acteurs politiques qui auraient le courage d'expliquer à leurs opinions publiques respectives les concessions qu'elles peuvent accepter sans renier leurs revendications de fond (ou leur fierté nationale) : frontières respectant plus ou mois la ligne de démarcation de 1967, abandon des revendications des Palestiniens du "droit au retour" contre un sérieux dédommagement financier, partage de Jérusalem.

Mais n'est pas Mandela ou Gandhi qui veut...

Tariq Zemmouri (tarz@gmx.net) pour Democratia .
Journaliste indépendant spécialiste Afrique et Moyen Orient.
Collaborateur à l’hebdomadaire Jeune Afrique (Paris).

Derniers billets