vendredi 20 février 2009

Le 8 mars 2009, en mémoire aux tondues?

L'Allemagne a reconnu hier "le sort difficile" des "enfants de la guerre", nés sous l'Occupation d'une femme française et d’un soldat allemand.
Ces enfants qu’on traitait de "bâtards de Boches", de "parasites" ou de "têtes au carré" sont reconnus Allemands s’ils le souhaitent.
Le ministère allemand « viendra à leur rencontre » pour se charger des formalités.

Selon un journaliste français, Jean-Paul Picaper et un écrivain allemand, Ludwig Norz, les personnes concernées seraient d'environ 200 000. Selon l'historien et chargé de recherches au CNRS Fabrice Virgili, le chiffre serait plus proche de 100 000.

Quoiqu’il en soit, et bien que cela arrive après 60 ans, il y a REPARATION.

Mais qu’en est–il des femmes, leurs mères, qualifiées de traînées, tondues et humiliées ?

Est ce que le Gouvernement français, de son coté, saura-t-il reconnaitre la barbarie psychologique et physique dont ont été victimes ces femmes de la part du peuple français et la souffrance qu'il leur a fait subir? N'est il pas venue aussi pour elles, l'heure de la réparation?









Et si le 8 mars 2009, journée de la femme, était dédiée à leur mémoire ?


mardi 17 février 2009

Démocrates, soutenons le parti centriste israélien !


Tzipi Livni prête à abandonner « la moitié de la Terre d ‘Israël »

Les différents retours à la case départ du processus de paix par manque de réelle volonté de part et d’autre, ont épuisé l’énergie de tous.

Aujourd’hui, Israël en est,

soit, à durcir encore plus son état d’esprit (il en était déjà pourtant à l’état de « plomb durci ») par la présence inquiétante de Avigdor Lieberman notamment et des jeunes qui se radicalisent autour de lui (voir video ci-dessous) ,

soit, à lâcher son obsession colonialiste en faisant la démonstration incontestable de sa volonté de Paix, ce dont est prêt le Parti Centriste Kadima.

Soutenons cette amorce sérieuse de PAIX et donnons à Tzipi Livni les appuis qui lui manqueront certainement dans son pays pour convaincre ses concitoyens!





Comme la video traduite en français ne fonctionne pas bien, je vous propose aussi la version originale sans traduction.

mercredi 11 février 2009

Monsieur Sarkozy, le TGV CAPITALES est primordial

Crédit photo : TOURSEL-HARSTER D (photographe)

« Strasbourg, capitale démocratique de l’Europe » nécessite des infrastructures ferroviaires et aéroportuaires rendant Strasbourg accessible rapidement.

C’est le talon d’Achille sur lequel le lobby qui s’est constitué en faveur d’un regroupement des institutions à Bruxelles n’arrête pas de marteler.

Aussi ai-je proposé depuis les élections municipales d’entamer un dialogue avec nos amis allemands en vue de la création de l’aéroport européen de Baden-Karsruhe-Strasbourg que je nommerais bien tant qu'à faire « Aéroport Européen Robert Schuman ».

L’aéroport allemand est en pleine extension alors que celui de Strasbourg périclite.
Toutes les capitales européennes pourraient être desservies.

Evidemment, un couloir rapide assurerait une liaison ferroviaire fréquente pour que le trajet soit réduit à moins d’une demi heure.

Par ailleurs, il est un projet URGENT qui aurait non seulement toute sa place dans le Top mille du plan de relance français mais également dans une dynamique économique collective des pays de l'Union:

la ligne TGV Strasbourg- Luxembourg- Bruxelles

dimanche 8 février 2009

François Bayrou: Strasbourg, capitale parlementaire de l'Europe à temps plein


Dépêche et crédit photo AFP:

Bayrou lance la campagne européenne du MoDem en taclant Sarkozy

(...) L'ex-candidat à la présidentielle, qui ambitionne d'incarner en 2012 l'alternative à Nicolas Sarkozy, a présenté son "équipe nationale" pour les européennes.Il a souhaité que "Strasbourg devienne effectivement, à temps plein, la capitale parlementaire de l'Europe". (...)

---------

Extrait du discours:

"
La démocratie reprend ses droits, ce qui veut dire que le Parlement européen doit jouer son rôle, tout son rôle et ne plus se laisser confondre avec les autres autorités européennes.
Comme tout est affaire de symbole, je propose que l'on prenne au sérieux cette idée et que l'on fasse un changement de cap. Je propose que l'on revienne au traité. Ce n'est pas un hasard si le traité avait installé, en deux lieux différents : Strasbourg pour le Parlement européen et Bruxelles pour la Commission européenne.

Il n'est pas sain que l'un soit confondu avec l'autre, ou avec les autres car je n'oublie pas le Conseil. Il n'est pas sain que tout le monde pense "Bruxelles", comme aux États-unis tout le monde pense "Washington". Il faut que le citoyen européen pense, sache que, Strasbourg, ce n'est pas Bruxelles. C'est pourquoi je propose que l'on change de cap et que Strasbourg devienne effectivement, à temps plein, la capitale parlementaire de l'Europe, que tout s'organise en conséquence, bureaux et transports, que l'on cesse de reculer sur ce sujet et que, par exemple, le Secrétariat du Parlement s'installe à Strasbourg et les parlementaires aussi.

On fera d’ailleurs beaucoup d'économies, parce que l'on cessera les va-et-vient stupides et c'est quand même une chose formidable d'imaginer que la volonté des peuples n'est plus confondue par les citoyens avec d'autres volontés qui ont leur dignité, car la Commission a sa dignité.
Il y a les États d'un côté, les peuples de l'autre. Il est légitime que les peuples aient leurs villes, leurs droits en Europe et, après tout, ce n'est pas autre chose que la liberté."

Merci à Pierre Schweitzer

jeudi 5 février 2009

Histoire de Démocratie: Toute ressemblance ou similitude avec des personnages et des faits existants , ne saurait être que coïncidence fortuite


Ci- dessous un extrait du polycopié d'un cours de psychopathologie fait par Hervé Raynaud, mathématicien et psychiatre qui a fait des recherches sur la logique du fonctionnement cérébral confronté à une décision complexe
.


"La méthode majoritaire peut fonctionner de manière plus discrète et cependant tout aussi perverse si les membres d’une assemblée de parlementaires –comme la nôtre- utilisent la technique des amendements stratégiques. Le théorème que l’on peut obtenir dit, en gros, que si l’on peut diviser suffisamment l’opinion d’une assemblée sur des questions de détail, et si l’on maîtrise à la fois, la formulation des amendements correspondants et l’ordre dans lequel ils seront soumis au vote majoritaire, on peut parvenir à lui faire voter n’importe quelle loi.Un très bon exemple qui rend facilement intelligible ce théorème difficile a été proposé par Farquharson (1969).

L’ivrogne, l’Avare et l’Hygiéniste

Un ivrogne, un avare et un hygiéniste composent le conseil d’administration d’une fondation de bienfaisance destinée à la construction d’une maison d’étudiants. Leur tâche est de décider comment seront dépensés les deniers de la fondation. A sa mort, le généreux donateur avait insisté pour que cette maison soit construite à une époque opportune.
Pour l’avare, aujourd’hui ne saurait convenir : la sagesse requiert de placer l’argent d’une manière avisée et d’attendre que le magot ait pris plus d’importance pour le dépenser.
Pour l’hygiéniste, la période actuelle est au contraire tout à fait convenable. On devrait construire tout de suite la maison. Mais elle doit stimuler la salubrité chez les étudiants. Bien entendu, le projet, muni d’une grande salle de sports, ne montrera pas la moindre trace d’existence possible d’un bar.
Quant à l’ivrogne, il souhaite aussi construire la maison dès aujourd’hui, mais son rêve est d’en organiser le plan autour d’un immense bar.
Supposons maintenant que l’hygiéniste ait été président, ait maîtrisé les amendements et l’ordre dans lequel ils seront votés. Il a l’esprit plus clair que les deux autres, sans doute en raison de sa tempérance et de son absence de passion. Aussi ne manquera-t-il pas de suggérer « qu’après tout, la seule question vraiment importante est de savoir si nous allons construire la maison
maintenant ou placer cet argent et attendre ». Il propose donc un premier vote sur cette question à ses collègues.

A partir de ce vote, la décision de construire maintenant est donc obtenue à la majorité des 2/3 (l’hygiéniste et l’ivrogne).

Satisfait de l’issue du premier vote, l’hygiéniste suggère ensuite de traiter la question « secondaire » du bar… et le bar est rejeté par les 2/3 des votants. Le résultat final, désiré par l’hygiéniste est finalement la maison sans bar, et la méthode majoritaire a été appliquée à la lettre ! "

Extrait d'un billet de Carmen Molina intitulé "De la Démocratie..."
(merci à Nelly de nous avoir fait découvrir cette fable il y a .... longtemps)

http://www.mondemeilleur.net/article-7252239-6.html


mercredi 4 février 2009

Strasbourg, Capitale Démocratique de l'Europe

Strasbourg, le 30 décembre 2008

Monsieur Jean-Marie VANLERENBERGHE

Vice-Président du Mouvement Démocrate

Monsieur,

En tant qu’adhérente Cap21, j’ai l’honneur de vous présenter ma candidature pour l’investiture interne du Mouvement Démocrate aux Elections Européennes du Grand Est.

Pour que l’Europe nous protège, l’Europe doit reposer sur des repères solides et stables.

Cela passe par une organisation claire et nette de ses institutions.

Aussi je souhaite défendre ardemment l’établissement complet et définitif du Parlement Européen à Strasbourg.

Au delà de la légitimité historique et logistique de Strasbourg, il s’agit de respecter le seul modèle garant de l’équilibre démocratique, à savoir la séparation des pouvoirs.

Cette confusion du législatif à mi-chemin entre Bruxelles et Strasbourg doit cesser !

Trois villes, trois pouvoirs est une organisation saine et lisible : l’exécutif à Bruxelles, le judiciaire à Luxembourg, le législatif à Strasbourg.

Faire de Strasbourg la capitale démocratique de l’Europe est une idée que je soutiens de longue date. Aujourd’hui, je souhaite la porter devant les citoyens pour la défendre au cœur de la future assemblée.

Je suis fille d’immigrés italiens, travailleurs frontaliers, née dans le bassin houiller de Lorraine, dans une cité de Forbach, ville frontière avec Sarrebruck en Allemagne.

En arrivant à Strasbourg à l’âge de 18 ans, j’ai compris ce qu’était l’esprit européen.

Je n’étais ni en France, ni en Italie, ni en Allemagne. C’était l’Europe.

Cordialement.

Lucia D'APOTE